Les Galeries nationales et le musée Guimet consacrent pour la première fois en Europe une grande exposition au Taoïsme La Voie du Tao, un autre chemin de l’être pour « familiariser le public occidental avec un mode de pensée et une conception de l’homme dans l’univers qui lui sont fondamentalement étrangers » (à partir du 31 mars)
http://goo.gl/ipfa
Quelques sinologues français furent, en leur temps, des pionniers dans l’étude du taoïsme, par ailleurs tenu hors du champ des études « nobles ». Le très remarquable site canadien des Classiques en sciences sociales donne une bonne reproduction des ouvrages de Marcel Granet (1884-1940) et plus encore , de Henri Maspero (1883-1945) dont Le Taoïsme, essais [Bibliothèque de diffusion du Musée Guimet, Paris, 1950, volume II, pages 13-222, et Journal Asiatique, 1937. reprise dans Le Taoïsme et les religions chinoises, NRF, Éditions Gallimard, 1971, pages 293-589] est tombé dans le domaine public au Canada.
Utile et belle lecture avant la visite de l’exposition.
http://classiques.uqac.ca/classiques/chine_ancienne/chine_index.html
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1 commentaire:
Des repères de sagesse
Comment raconter à un grand public la naissance, l’histoire et l’influence du taoïsme dans les domaines artistiques, notamment la poésie et la peinture ?
Doit-on considérer le Tao comme une religion ou un mode de vie, une recherche métaphysique de la sagesse ?
Comment vivre en harmonie avec l’univers ? Comment réaliser l’unité pérenne entre l’homme et l’univers, entre les techniques qui participent à l’alchimie intérieure et extérieure pour accéder à l’immortalité dans cette vie et au-delà ?
En coproduction avec le musée Guimet, le Grand Palais permet de découvrir jusqu’au 5 juillet prochain, la « voie » telle que les grands philosophes chinois l’ont définie il y plus de deux mille ans. Les quelques 250 œuvres présentées, allant de la peinture à la sculpture, de la céramique à l’art du bronze, illustrent parfaitement les repères chronologiques. On peut y admirer des oeuvres d’un aboutissement esthétique rare comme la « princesse aux nuages colorés de l’aube » (bronze avec des traces de polychromie - XVe siècle) ou un « rocher » de jade à inclusions orangées ( « Quête des simples dans la montagne » - XVIIIe ).Une exposition qui sait convaincre.
Mihail ROLEA
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