vendredi 12 février 2010

Tao du Grand Palais

Les Galeries nationales et le musée Guimet consacrent pour la première fois en Europe une grande exposition au Taoïsme La Voie du Tao, un autre chemin de l’être pour « familiariser le public occidental avec un mode de pensée et une conception de l’homme dans l’univers qui lui sont fondamentalement étrangers » (à partir du 31 mars)
http://goo.gl/ipfa

Quelques sinologues français furent, en leur temps, des pionniers dans l’étude du taoïsme, par ailleurs tenu hors du champ des études « nobles ». Le très remarquable site canadien des Classiques en sciences sociales donne une bonne reproduction des ouvrages de Marcel Granet (1884-1940) et plus encore , de Henri Maspero (1883-1945) dont Le Taoïsme, essais [Bibliothèque de diffusion du Musée Guimet, Paris, 1950, volume II, pages 13-222, et Journal Asiatique, 1937. reprise dans Le Taoïsme et les religions chinoises, NRF, Éditions Gallimard, 1971, pages 293-589] est tombé dans le domaine public au Canada.

Utile et belle lecture avant la visite de l’exposition.
http://classiques.uqac.ca/classiques/chine_ancienne/chine_index.html

1 commentaire:

Mihail ROLEA a dit…

Des repères de sagesse


Comment raconter à un grand public la naissance, l’histoire et l’influence du taoïsme dans les domaines artistiques, notamment la poésie et la peinture ?
Doit-on considérer le Tao comme une religion ou un mode de vie, une recherche métaphysique de la sagesse ?
Comment vivre en harmonie avec l’univers ? Comment réaliser l’unité pérenne entre l’homme et l’univers, entre les techniques qui participent à l’alchimie intérieure et extérieure pour accéder à l’immortalité dans cette vie et au-delà ?

En coproduction avec le musée Guimet, le Grand Palais permet de découvrir jusqu’au 5 juillet prochain, la « voie » telle que les grands philosophes chinois l’ont définie il y plus de deux mille ans. Les quelques 250 œuvres présentées, allant de la peinture à la sculpture, de la céramique à l’art du bronze, illustrent parfaitement les repères chronologiques. On peut y admirer des oeuvres d’un aboutissement esthétique rare comme la « princesse aux nuages colorés de l’aube » (bronze avec des traces de polychromie - XVe siècle) ou un « rocher » de jade à inclusions orangées ( « Quête des simples dans la montagne » - XVIIIe ).Une exposition qui sait convaincre.
Mihail ROLEA