lundi 31 mai 2010

Indépendances africaines

Pourquoi célébrer ce cinquantenaire des indépendances africaines ? Comment et sur quel ton le célébrer ? Avec qui ? Les réponses ne sont pas claires et même, osera-t-on supposer, franchement embarrassées. Si l’on excepte le défilé du 14 juillet auquel participeront des troupes de nos anciennes colonies, à la signification qu’on pourra trouver ambiguë, on constatera que le programme officiel est fait de bric et de broc, sans réels temps forts ni manifestation très symbolique.
http://goo.gl/RFdG

C’est à RFI, en coopération avec les établissements de la Défense qu’est revenue la lourde tâche de faire

* un portail web sur les indépendances africaines :
http://www.rfi.fr/contenu/20091231-il-y-cinquante-ans-independances

* et un autre portail sur les tirailleurs africains, souvent dits sénégalais, sujet historique, polémique par excellence, ainsi présenté:
« A l’occasion du Cinquantenaire des indépendances africaines, Radio France Internationale, en partenariat avec la Direction de la mémoire, du patrimoine et des archives du Ministère de la Défense, consacre un site spécial aux anciens combattants d’Afrique subsaharienne : richement illustré et documenté grâce aux apports de ses partenaires, ce site fera date dans l’effort de restitution d’une histoire trop longtemps occultée »
http://www.rfi.fr/contenu/tirailleurs-africains-2010

Sur la «cristallisation» des pensions des anciens combattants de l’Empire et les disparités injustifiées relevée récemment encore par Philippe Seguin, un historien fait le point sur un site académique de Reims.
http://www.crdp-reims.fr/memoire/enseigner/soldats_indigenes/05cristallisation.htm

Dernière heure : Saisi d'une question prioritaire de constitutionnalité, « le Conseil constitutionnel a censuré les dispositions inscrites dans les lois de finances rectificative d'août 1981 et les lois de finances de décembre 2002 et décembre 2006 relatives à la 'cristallisation' des pensions applicables aux ressortissants des pays et territoires autrefois sous souveraineté française et, notamment, aux ressortissants algériens. Le Conseil a jugé que ces dispositions constituaient une rupture du principe d'égalité (cit. Le Monde, 29 mai 2010) A suivre…

Aucun commentaire: